De l’acier à l’aluminium pour ma verrière
Historiquement, les verrières étaient majoritairement en acier, et les célèbres verrières des gares européennes en sont des exemples frappants. Ces structures, souvent ornées de détails architecturaux impressionnants, permettent de couvrir de vastes espaces tout en offrant une luminosité abondante.
Cependant, l’acier présente des inconvénients en termes de conductivité thermique. En effet, bien que la structure porteuse représente généralement moins de 15 % de la surface totale de la verrière, c’est bien par-là que passe la majorité des pertes thermiques, affectant ainsi l’efficacité énergétique du bâtiment.
Aujourd’hui, la plupart des fabricants de verrières utilisent des châssis plus légers en aluminium à rupture de pont thermique pour compenser la conductivité thermique très élevée de l’aluminium. Cette technique consiste à introduire entre le verre et la structure métallique un joint isolant pour « freiner » le transfert thermique. C’est donc sur un joint de quelques millimètres que repose toute l’isolation.
Matériaux | λ Conductivité thermique [W/mK] |
Acier | 50 |
Aluminium | 230 |
Bois (Douglas) | 0,13 |
Le douglas, une essence de bois réputée pour sa robustesse et sa durabilité, se distingue de ses concurrents métalliques par sa faible conductivité thermique. Le bois assume ainsi les contraintes thermiques et mécaniques de la verrière, le verre étant littéralement soutenu par un isolant.
Nos verrières mixtes
Nos verrières dites “mixtes” gardent le meilleur des deux mondes : la structure en bois, thermiquement excellente mais vulnérable à l’humidité, est complètement protégée par des capots en aluminium. Ainsi, aucun entretien n’est nécessaire.
En conclusion, choisir des verrières de toit mixte représente un choix judicieux pour ceux qui recherchent efficacité énergétique, élégance et durabilité.